
« The search for the next big thing frequently ends up in small places. Hidebound by cloying commercial radio and clueless record executives, the American pop music scene has frequently depended on cities at the edges of the cultural map to provide a much-needed shot of originality. Seattle, Minneapolis, Austin, Tex., and Athens, Ga., have all served as temporary pivot points, churning out bands and defining the sound of the moment. […] So which American city is the next stop on this fickle, itinerant history? It's a trick question for the time being, because the answer seems to be Montreal. »
— David Carr, The New York Times, February 6, 2005
Écrite le 6 février 2005 dans les pages de l’éminent The New York Times, cette phrase du journaliste David Carr allait susciter pour Montréal un engouement sans égal, révélant au monde l’inouïe richesse de sa scène. Dix ans plus tard, bien qu’il ne fasse plus les gros titres des médias internationaux, le Montréal musical reste d’une rare effervescence, d’un éclectisme fulgurant et toujours générateur de grands groupes et d’artistes appelés à changer le visage de demain. Depuis trois années maintenant, c’est à cet incroyable univers que se consacre le Festival d’été Passovah, cette année un marathon de près de 100 spectacles présentés sur 5 jours, du 26 au 30 août, dans 9 salles du Mile-End et de Parc-Extension.
« Le Festival d’été Passovah est, et a toujours été, une vitrine pour le talent local », souligne le fondateur de l’événement, Noah Bick. « Et même si son expansion a été fulgurante dans les quatre dernières années, il est primordial pour nous qu’il demeure une extraordinaire plateforme pour les artistes et les groupes d’ici, de tous les genres. »
À sa quatrième édition, l’événement semble se placer plus que jamais à l'avant-garde cette nouvelle scène qui secoue les souterrains comme les grands boulevards. On retrouve dans cet impressionnant alignement, près de 100 artistes qui ont fait l’actualité de la métropole dans les dernières années, de l’impénétrable Sam Patch de Tim Kingsbury (Arcade Fire) — mettant à contribution Jeremy Gara et Basia Bulat —, dont les échos résonneront pour la toute première fois à l’occasion de l’événement, aux élucubrations psychédéliques de Yamantaka // Sonic Titan qui, après UZU, revient avec un alignement plus imposant et quelques pièces neuves. Il y aussi la voix nonchalante et les mélodies addictives de Wintersleep — qui annonce la parution d’un nouvel album dans les mois à venir — et celle, stellaire, portée par un océan de synthétiseurs, de Miracle Fortress, brisant un silence long depuis la parution d’une série de simples à l’été 2014. Il y a Monogrenade et son indie rock francophone sans barrières, et encore Katie Moore, reconnaissable parmi mille et munie des titres d’un tout nouvel album à paraître le lendemain de sa prestation au Passovah.
Des nouveaux venus qui appartiennent à demain, on compte l’incandescent Technical Kidman et ses chansons noires, le virtuose Jesse Mac Cormack et son soul folk, les trois de Seoul (DJ set), qui font tanguer les cœurs, Dear Criminals et sa pop éthérée, puis KROY, et son glitch électro d’une absolue féminité.
Il y a ces orignaux aussi, ces anticonformistes dont on reconnaît l’audace, Jessica Moss (Thee Silver Mt Zion), Max Henry (Suuns), Lungbutter, Pang Attack, Birds of Paradise, CRABE…
Au total, ils seront près d’une centaine à prendre part à cette quatrième édition du Festival d’été Passovah, du 26 au 30 août prochain. « Une fantastique avancée pour le Festival » affirme Noah Bick, soulignant le passage de l’événement de quatre jours à cinq jours et de cinq salles à neuf salles en un an seulement.
CONSULTEZ LA PROGRAMMATION COMPLÈTE DE L’ÉVÉNEMENT ICI : http://passovah.com/festival2015/lineup-horaire/